17/08 - "Le ver de bancoule"

Petit clin d'oeil à Mylène pour ses chansons en fleurs...!
Notre dernière soirée...

On a chanté les lantanas
On a chanté les mimosas
Les palétuviers roses
Et tous les bégonias
Mais là-bas, là-bas, là-bas
Sur un arbre qui est gros comme ça
Y a un ver qu'est gros comme ça
Çui-là c'est ton ver à toi

Toi le ver de bancoule
Accroché au bancoulier en fleurs
Tu n'as pas la même boule
Que le ver des cocotiers en fleurs
Les tourterelles roucoulent
A l'ombre des bananiers en fleurs
Mais toi le ver de bancoule
Tu es sur ton bancoulier en fleurs

O ma douce Calédonie
Toi qui es mon vrai paradis
Tes récifs de corail
Tes succulentes papayes

Mais là-bas, là-bas, là-bas
Y a un ver qu'est gros comme ça
Tu casses la tête comme ça
Tu aspires et puis voilà !

Ça c'est le ver de bancoule
Accroché au bancoulier en fleurs
Tu n'as pas la même boule
Que le ver des cocotiers en fleurs
Les tourterelles roucoulent
A l'ombre des bananiers en fleurs
Mais toi le ver de bancoule
Tu es sur ton bancoulier en fleurs

Si un jour je dois partir
Loin de ma Calédonie
Visiter tous les pays, Moscou, Londres et puis Paris
Mais là-bas, là-bas, là-bas
Même si c'est fin beau tout ça
Moi j'ai mangé du nougat
C'est sûr j'ai pensé à toi

17/08 - "Je veux quitter le monde des fous"

Les passagers du vol pour Zion
Sont priés de s'embarquer
Sur la passerelle L
"Pierpoljak, qu'est ce que tu fais là à traîner ?
On t'attend, l'avion va bientôt décoller"
Non, allez-y, moi je reste ici !
Je veux quitter le monde des fous pour de bon
Je veux vivre dans la nature loin de la pollution
Je veux quitter le monde des fous pour de bon
Je veux vivre dans la nature loin de la pollution
"Pierpoljak, qu'est ce que tu fais là à traîner ?
Tes bagages ont été enregistrés"
Pierpoljak seul ici tu vas galérer
Tu n'as pas de fric dis moi comme tu espères t'en sortir"
Moi je préfère m'en aller sur le vol pour Zion
Moi je préfère m'envoler pour Zion
Je veux quitter le monde des fous pour de bon
Je veux vivre dans la nature loin de la pollution
Je veux quitter le monde des fous pour de bon
Je veux vivre dans la nature loin de la pollution
"Pierpoljak, qu'est ce que tu fais là à glander ?
Pierpoljak encore toi ici à traîner"
Moi je préfère m'embarquer sur le vol pour Zion, Zion
Moi je préfère m'envoler pour Zion, Zion
Je veux quitter le monde des fous pour de bon
Je veux vivre dans la nature loin de la pollution
Je veux quitter le monde des fous pour de bon
Les passagers du vol pour Zion
Sont priés de s'embarquer
Sur la passerelle L
Etrange quand tu n'aimes pas le système

14 au 17/08 - Derniers jours au Paradis...

8ème et dernière semaine...

14, 15, 16 et 17/08/2002, nous passons ces derniers jours en brousse, tout près de Yaté dans le Sud, dans un petit coin paradisiaque... Stop obligatoire chez pépé et mémé où nous ne manquons pas d'accomplir la traditionnelle coutume qui veut que chaque visiteur apporte quelques présents : tissu, parfum, pièces de monnaie, cigarettes, allumettes et bouteille d’un fameux Whisky !
Nous nous prenons immédiatement d'affection pour pépé et mémé... Après quelques bonnes histoires, nous récupérons la clé du Paradis et en prenons la direction..

Durant ces quelques jours au Paradis, nous aurons pu :
rencontrer des gens formidables, tomber sur des araignées "géantes", nous asseoir sur des fourmis rouges électriques, nous baigner dans la rivière, entamer une collection de coquillages, observer de beaux papillons, s’émerveiller devant la nature, déguster quelques dernières coco, faire une folie des pousses de coco, manger au feu de bois et à la lumière des bougies, réviser notre table de 7, chauffer une grosse marmite en guise d'eau chaude pour la "douche", lézarder au soleil, apprendre à lancer un épervier, faire une sieste -ou deux-, contempler les cocotiers du hamac, pêcher et déguster de fameux crabes d’eau saumatre, découvrir des "Bernard Lhermite des forêts", plonger et craindre les requins, écrire dans le sable, effrayer Steeve dans le noir, constater qu’un cochon sauvage pouvait faire des noix de coco son plat favori, se brûler les pieds dans le sable noir, apercevoir au loin le dos d’une tortue -quelques dauphins-, et rêver à ne plus quitter cet endroit !

07/08 - L'île des Pins

Mercredi 7 août 2002.

Réveil à 5h ce matin car l'embarcation à bord du Bético est prévue pour 7h00 ! Après environ 2h de traversée plus ou moins mouvementée pour certains (...), nous accostons enfin sur cette île aussi appelée Kunie -Kounié- par ses habitants...

Nous nous rendons de suite à la seule station service de l'île qui loue des scooters pour la journée. Nous prendrons notre temps pour visiter l'île car en scooter il ne faut qu'une 1/2 heure pour en faire le tour ! Nous débutons donc notre périple -le mot est faible lorsque Steeve et aux commandes de l’engin..- en direction de Vao, chef-lieu de l'île, et 1er stop pour en admirer son église.

Puis dans le désordre : l'îlot Brosse-belvédère, la baie d'Oro et son hôtel luxueux Le Méridien, les vestiges du bagne d'Ouro, le cimetière des déportés, pause-café sur la terrasse de l'hôtel Kodjeue-baie de Ouaméo, la baie de Kanuméra et son rocher de Buni, un peu de shopping avec un drap de plage en guise de souvenir, la baie de Kuto et son eau turquoise où nous terminons cette journée allongés sur le sable...

Sur le trajet du retour, nous attends encore une formidable surprise puisque nous croisons une baleine et son petit baleineau... Moteur à l’arrêt, le commandant nous autorise l’accès à l’avant du bateau. Instant magique !
Une journée bien trop courte ! Nous reviendrons pour : la baie de Saint-Joseph et sa palissade de totems en bois sculpté, la "piscine naturelle" de la baie d'Oro, une ballade à cheval au départ de la baie des Crabes à Gadji, la grotte d’Oumagne dite Grotte de la Reine Hortense, une sortie en mer en pirogue à voile, la baie des rouleaux, plonger à la découverte des fonds marins, visiter le célèbre atoll Nokanhui et le bel îlot Brosse, etc...

Géographie et Histoire en quelques dates…
18km sur 14km pour 152km2.
Située à 80km au sud-est de Nouméa, l'île des Pins doit son nom à la présence de pins colonnaires qui se dressent le long de ses rivages...
Environ 2000 habitants répartis en 8 tribus : Gadji, Wapan, Touété, Ouatchia, Youwaty, Vao, Comagna, et Kéré.
1774 : l’île des Pins, nom donné par le capitaine James Cook lors de son périple vers la Nouvelle-Zélande.
1840 : arrivée des missionnaires, protestants puis catholiques, et des commerçants chercheurs du bois précieux, le santal.
1872-1909 : terre d’exil pour les 3 000 communards et autres déportés politiques de la Commune de Paris.
1913 : création d’une réserve remise aux tribus gouvernées par 1 grand chef et 7 petits chefs.
De nos jours, près de 130 ans plus tard, l’île est moins peuplée qu’avant et reste très protégée par son système de structure tribale, après de tels mouvements de l’histoire, il est compréhensible que les Kunie conservent leur terre.
Kunie est accessible en 20 minutes par avion depuis Nouméa-Magenta.
http://www.air-caledonie.nc
Et par le Bético, catamaran à moteur, en 2h15.
betico@lagoon.nc

2 au 4/08 - WE prolongé dans le Nord

Du vendredi 2 au dimanche 4 août 2002.
Week-end prolongé pour petite escapade dans le Nord de l’île.
Ce vendredi, Ded’ a posé un jour de congé afin de nous faire visiter le Nord !
Départ aux environs de 11h du matin, petit passage pour chercher Gaël qui se joint à nous pour le week-end et nous voici partis tous les 4 ; Ded’, Gaël, Steeve et moi à la découverte du nord sauvage.
Nous longeons d’abord la cote ouest : Nouméa, Boulouparis, La Foa, Bourail, Poya, Pouembout et Koné où nous traversons la chaîne montagneuse afin de rejoindre la cote est.

Stop pour la nuit à la tribu. Nuit noire en perspective qui nous vaudra de bons fourires au levé lorsque Gaël nous racontera ces mésaventures...
Réveil au chant du coq donc tôt…
Direction Hienghène ou nous découvrons les falaises de roches noires de Linéralique qui dominent fièrement la mer.

Prochain stop au belvédère pour en admirer pleinement la vue sur la baie de Hienghène et sa Poule couveuse. Hienghène, village natal de J-Marie Tjibaou.

Dommage qu'il fasse gris ce matin..

La Ouaïeme, située au pied du Mont-Panié qu’elle contourne.

Nous empruntons le dernier bac encore en usage sur l’île (en service 24h/24).

Un tas de petits stands improvisés bordent la route, l’on y trouve des coquillages, et petits objets taillés en pierre à savon, art local.
Personne pour vous vendre ces objets, ils vous plaisent ? Servez-vous et déposer les pièces dans la caisse réservée à cet effet…
Puis Pouebo, Balade, Koumac carrefour du grand nord ou nous ferons une pause-déjeuner pendant laquelle j’en profite pour assister à un match de kriket…
Puis Poum, et pour finir cette journée à Poingam, le bout du monde ! A 450km de Nouméa, point le plus extrême nord.

Stéphane et Romu nous rejoignent le soir pour une soirée des plus animées, au coin du feu, grillades et binouzes, musique et histoires drôles…
Dimanche matin, petit-déjeuner sur la terrasse du gîte, promenade et baignades. Retour tout doucement en longeant la cote ouest.
Pique-nique sur la plage à midi.
Dernier repas tous ensemble et au lit pour 22h !

20/07 - Fruits exotiques

Samedi 20 juillet 2002.
Journée pluvieuse en perspective...
Nous décidons d'aller faire un tour au marché de Nouméa afin d'y dégoter un poisson : le Dawa ! Romuald en profite pour nous faire découvrir quelques uns des fruits tropicaux dont nous ne connaissons ni la forme, ni le nom pour la plupart...

Dans le sens des aiguilles d'une montre :
bananes Poingo (surtout à cuisiner), traditionnelle noix de coco coupée en deux et débarrassée de son écorce, corosol, pomme-cannelle (petite au centre), papaye (à déguster avec une foufourche..), et noix de coco mais cette fois-ci avec son écorce. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle est découpée lorsqu'elle est fraîchement dégustée (cf article sur la découpe de la coco).
Vous aurez sans doute reconnu la fleur d'Ibiscus. Celle-ci est saumon avec un coeur rouge mais il en existe une variété infinie, aux multiples couleurs et de toutes tailles... Certaines sont réellement impressionnantes de part leur taille, elles sont splendides !

13 et 14/07 - Bourail et sa région

13 et 14 juillet 2002, notre 3ème week-end.
Levés à 8h, nous prenons la route pour Bourail.
Après une petite pause déjeuner, 2nd stop au Fort Téremba, ancien poste militaire et colonie pénitentiaire. La vue y est surprenante et nous découvrons une fois de plus un paysage totalement différent...

Arrivée à Bourail, nous restons bouche-bée devant ce spectacle. Le Bonhomme est réellement imposant !

Steeve ne peut résister, malgré le vent,
il enfile sa combinaison et rejoint les vagues…

Au pied du Bonhomme

Je part à la recherche du passage dit "La Roche percée" car elle donne accès aux deux versants du Bonhomme, mais attention uniquement à marée basse ! Ainsi on peut rejoindre la baie des Tortues, tout simplement splendide avec ses pins colonnaires !

Je crois que c'est un de mes endroits favoris sur l'île ! Pour sûre j'ai au moins filmé une 1/2 heure de rouleaux, de pins, de sable...
Nous campons sur la plage de Poé qui nous offre encore un très beau spectacle avec son couché de soleil...

Petite soirée près du feu après un bon repas puis au lit. Romuald dormira cette nuit à la belle étoile, mais attention au coup de lune !
Le lendemain nous descendons à la baie des Tortues par l'autre versant, puis remontons jusqu'au point de vue au dessus du Bonhomme.

Nous déjeunons "sur le pouce" à Bourail village puis reprenons doucement la route du retour. Petit détour par Sarraméa, avec visite du trou Feillet et de ses cuves -du nom du gouverneur qui favorisa l'installation de familles métropolitaines volontaires pour venir planter le café dans la région, époque 1895 et 1910.

Arrêt à Boulouparis avec dégustation de beignets de Manioc et thé.
Terminons la soirée par un kava.

Centre Culturel Tjibaou

Mercredi 10 juillet 2002.

Visite du Centre Culturel Jean-Marie Tjibaou.

"Le Chemin kanak est une promenade à travers 5 jardins qui nous racontent les cinq actes de la vie de Téâ Kanaké, héros culturel kanak, le premier né de tous les hommes.

La 1ère plante de chaque étape en est le symbole principal.
Les cinq étapes de notre héros sont :
- L’origine des êtres (le taro géant)
- La terre nourricière (l’igname)
- La terre des ancêtres (le pin colonnaire)
- Le pays des esprits (le banian)
- La renaissance (le bois de fer)"

Le mythe de Téâ Kanaké.
"Nos anciens possédaient un immense savoir sur les plantes.
Ils pouvaient identifier avec précision de nombreuses espèces et avaient une connaissance approfondie de leurs effets. Nous, leurs filles et leurs fils, sommes nourris de ce savoir et nous avons voulu qu’il soit un élément principal du Centre Culturel Tjibaou.
Ces plantes sont aussi, pour nous, des images et des symboles.
Elles illustrent l’histoire de Téâ Kanaké, héros fondateur dont l’origine s’ancre profondément dans la tradition orale la plus ancienne de l’aire paicî-cemuhi.
Il devient ainsi votre guide à travers les aspects les plus forts de notre civilisation."

1-L’origine des êtres - La naissance de Téâ Kanaké
A l’aube du monde, la lune dépose sa dent sur un rocher qui émerge de l’océan des origines. Sous l’effet de ses rayons, la dent se décompose. Apparaissent alors les premiers êtres vivants.
Ceux qui restent sur le rocher se transforment en lézards, ceux qui glissent dans l’eau deviennent anguilles et serpents. De ces êtres primordiaux naît Teâ Kanaké.
(Dans une autre version du mythe des origines, la lune jette à la mer un gâteau d’igname, enveloppé de feuilles de taros, d’où naîtront les premiers êtres).
2-La terre nourricière - Téâ Kanaké cultive la terre
Né ignorant de tout, il demande aux esprits de lui transmettre ce qu’il doit savoir pour vivre sur terre : les magies des pierres et des herbes, le travail des champs, la connaissance des plantes. Alors il cultive les ignames et fait pousser les taros, il plante le coléus qui, depuis ce temps, protège tous les jardins.
(La poule sultane est le symbole de l’abondance des cultures. Sa plume blanche qui s’agite est le signe du secret de la magie des plantes. Son contraire est le rat qui saccage la récolte).
3-La terre des ancêtres - Téâ Kanaké construit sa case
Les esprits lui apprennent la vie en société, Teâ Kanaké échange les premières ignames et construit la grande case ronde des orgines. Il plante le pin colonaire qui délimite les lieux sacrés et tabous puis proclame la première parole.
(Dans les discours, on dit que la parole du chef est "la bouche du notou", l’oiseau symbole des origines. On appelle aussi la parole des clans "la bouche du coquillage" car elle est proclamée par la conque. Le notou est la conque font la paire car l’un est la forêt et l’autre la mer).
4-Le pays des esprits - Téâ Kanaké visite le pays des morts
Afin de tout savoir de la vie des hommes, Téâ Kanaké décide de connaître la mort ; il entre dans le banian qui est le corps des esprits. En suivant ses racines qui pénètrent aux pays souterrains, il traverse le pays des morts et, en ce ventre maternel, il se transforme.
(A Canala, et dans de nombreux endroits, le lézard peut être le messager de la mort. Il vit dans les cimetières et est l’équivalent du hibou, lui aussi "preneur de vie". Il est dans ce cas le contraire de l’anguille, symbole de la naissance).
5-La renaissance - Teâ Kanaké renaît en homme nouveau
Comme les rejets qui renaissent d’un tronc coupé, Téâ Kanaké, porteur de la continuité de la Parole, traverse la roche percée, symbole de la renaissance. Il souffle la Parole dans la feuille du bois de fer, où elle chantera toujours. Grâce à cette Parole, s’ouvre une ère nouvelle.
(Le serpent, spécialement le tricot rayé, est l’image du défunt qui veut rejoindre le monde des vivants. Il sort de la mer et laisse sa peau sur la plage en reprenant apparence humaine).

Extraits du Livre « Le Guide des plantes du chemin kanak »

ngan jila Centre Culturel Tjibaou

Le Centre Culturel Tjibaou c'est aussi des expositions, des spectacles et concerts tout au long de l'année, une médiathèque dédiée aux peuples du Pacifique permettant des consultations mais aussi des emprunts. Bref, de quoi passer de bons moments et vous y trouverez des réponses à toutes vos interrogations !

Vous l'aurez compris, le Centre Tjibaou est un stop obligatoire pour comprendre la culture kanak, je vous invite donc à vous y rendre ou, à défaut, à lire ce guide des plantes dont sont extraits ces cinq étapes, vous apprendrez ainsi à connaître les plantes et leurs symboles ; à mieux comprendre certaines choses…
L’igname, le tarot géant, le banian, le houp, le pin colonnaire, le coléus, le peuplier kanak, la cordyline, le faux manguier, le bois de fer, le bancoulier, le niaouli, et bien d’autres encore… vous verrez c’est passionnant !

http://www.adck.nc

02/07 - BBQ au Mont Dore

Mardi 2 juillet 2002 - BBQ improvisé...
Aujourd'hui, nous décidons de pic-niquer sur la plage du Mont Dore. Nous passons donc au Supermarché pour nous dégoter quelques merguez et autres viandes à griller, récupérons Romuald à la salle de Sport, grimpons à bord du pick-up ("à Robert") sans oublier d'emporter la grille du BBQ et prenons la direction du Sud à la recherche d'un spot sympa. Il ne nous faudra pas beaucoup de temps, il n'y a que l'embarras du choix...!

Quelques pierres rassemblées pour maintenir la grille en équilibre, et nous pouvons démarrer le feu. Tout simplement délicieux !
Ensuite, confortablement installés à l'arrière du Pick-up, Romuald et Ded' nous font encore visiter le Sud de l'île, particulièrement Plum où nous nous arrêtons boire un dernier café dans un hôtel-restaurant, avant de rentrer au Club aux environs de 15h.

29 et 30/06 - Thio & 1ères fois en tous genres...

Samedi 29 juin 2002.

Nous prenons la route en direction du Nord et après env. 1h de route, nous nous arrêtons à Boulouparis, en pleine brousse, où nous rencontrons la famille... Invités à déjeuner, nous acceptons avec plaisir et nous installons autour de la grande table familiale, sous le haut vent. Premier repas "typique" aux nouvelles saveurs, avec au menu : cerf sauvage -chassé par le père, svp !-, ignames, patates douces, haricots rouges et riz marmite. Délicieux !
Après un dernier café, nous empruntons la route transversale en direction de la côte Est. Stop à la plage de Moara où Steeve grimpera sur son 1er cocotier !

Premier cours aussi sur la découpe du coco au fameux coup'coup', et premier feu en bord de plage. Quelques gamins viennent encore se baigner et s'amuser avant la tombée de la nuit...

Nous nous installons pour la nuit... apparement nous ne sommes pas les seuls à occuper les lieux !

"... çà m'gratte, çà m'gratte ...!!!"

Dimanche matin, après un bon petit-déjeuner, nous décidons de passer la journée à la plage de sable gris d'Urué -Ouroué- ou nous serons d'ailleurs les seuls !

Tiens, nous passons justement au moment de la sortie de l'église...

Femmes et enfants ont revêtu la fameuse robe mission

dont certaines sont magnifiques...

Aujourd'hui, Romuald m'apprendra à confectionner un panier tressé en feuilles de cocotier.

A droite...

.. pas mal réussi, non ?... bon ok, celui de Romu est disons un peu plus "esthétique" mais pour un 1er, je suis assez fière de moi ! Les femmes d'ici partent en brousse sans rien et se confectionnent souvent chapeaux ou paniers selon leurs besoins, pratique !

16h, déjà l'heure de rentrer. Au retour, nous nous arrêtons à nouveau à Boulouparis, pour y déguster de fameux beignets de patates douces et de bananes "faits maison" !

Il faut d'ailleurs que je pense à me noter la recette...
Nous sommes de retour sur Nouméa pour 18h, le temps de décharger nos affaires pour filer finir ce we au Drive-in, y voir 2 bons films, accompagnés de saucisses et barquettes de frites !

Coupe & dégustation de la coco fraîche

Tout un art !

Avant toute chose, se munir du fameux coup' coup', outil indispensable.
Grimpez au cocotier afin d'y dénicher une noix de coco ou, à défaut, repérez-en une déjà tombée. Préférez une noix de coco bien lourde et bien pleine.

Découpez ensuite la 1ère écorce verte, à une extrémité de la coco. Une fois la deuxième couche d'écorce brune atteinte -celle que tout le monde connaît dans le commerce- faites un petit trou à l'aide de la pointe de votre coup'coup... Et voilà, vous pouvez boire le lait de coco et "casser" ensuite toute la noix de coco pour en manger la chair. Un délice !
Certaines noix de coco peuvent être bues lorsqu'elles sont encore vertes, le goût est différent ainsi que la texture puisque le lait n'est pas encore totalement "liquide". Après c'est une question de goût.

Bonne dégustation !

Marbrée, un sacré chat !

Je vous présente "Marbrée" ! Un sacré chat, ou devrais-je dire chatte car c'est une femelle des plus adorable...
Son quotidien ? Identique à celui de beaucoup de chats : se faire câliner entre deux siestes, se dégoter de quoi manger, partir à l'Aventure -mais jamais très loin-, éviter les chiens errants, flemmasser au soleil...
Marbrée est toujours partante pour une sieste improvisée !
Chat au grand coeur, elle ne délaisse jamais ses amis(es), c'est pourquoi ils sont toujours invités à partager son repas, même lorsque celui-ci se résume à quelques croquettes...
D'un caractère têtu, elle n'est jamais prise au dépourvu si nous devions être absents tout un week-end... mais que cela ne l'empêche de râler à notre retour !
Sa faiblesse ? Justement ces bons petits mets aux milles odeurs alléchantes, venant de la cuisine... Haaa, il ne lui faut pas longtemps pour saliver (réellement !).
Ainsi est Marbrée !
En fait... plus j'y pense et plus je me dit qu'avec notre chat Minuit, à coup sûr, elles formeraient une sacrée équipe !

Les Nakamals

Le kava

Tolérés, ce sont des lieux insolites, souvent retirés, chics ou très simples, à l'abri d'un faré ou à ciel ouvert, où l'on peut boire un kava servit dans une demi coco, le plus souvent installés autour d'un bon feu. Les nakamals sont souvent peu éclairés et on y parle très doucement. L'on s'y rend généralement entres amis, pour y passer un bon moment, rencontrer de nouvelles personnes et échanger des idées comme vous le feriez dans n'importe quels autres bars.

Comment les reconnait-on ? Grâce à une petite lumière rouge, discrète, sur le bord de la route...

Le kava, son origine... Le kava est un arbuste, membre de la famille du poivrier, originaire des îles du Pacifique où les indigènes le cultivent depuis longtemps en raison des vertus particulières de ses racines.

Un peu d'Histoire... Lorsque James Cook la découvrit en 1781, il la nomma "poivre enivrant". Considérée depuis des siècles comme symbole culturel, sa consommation traditionnelle se faisait uniquement dans les cercles coutumiers, mais est toujours restée la boisson traditionnelle du pays. Autrefois la boisson était préparée à partir de la racine fraîche broyée et mâchée par des jeunes filles, puis était mêlée à de l’eau fraîche dans un grand plat pour être bu en signe de respect envers les dieux, les chefs, les amis ou les hôtes. De nos jours, la racine du kava est broyée dans un mortier avec un pilon.

Ses vertus... Le kava est une plante médicinale. Sans abus, un état de relaxation et de bien-être s'installent. Vous passerez à coup sûr des nuits calmes et sereines.

Et son goût ? Il est, disons... "spécial", c'est pourquoi je vous recommande les quelques morceaux de fruits proposés pour en adoucir le goût persistant. Les lèvres et la langue ont tendance à s’engourdir… pas de panique, c'est un effet naturel comme l’effet relaxant qui arrive après quelques scels.

Mise en garde ! "Selon une équipe de chercheurs calédoniens, la plante agit sur le fonctionnement du foie et peut provoquer de graves effets secondaires. A noter que le kava est psychotrope et qu'il ne doit jamais être mélangé avec l'alcool et le cannabis".

Pour plus d'info sur les risques, je vous invite à consulter l'article du 11/01/2002 - Les Nouvelles Calédoniennes.

http://www.info.inc.nc

- A consommer avec modération -

Le Mont Dore

Le Mont Dore ...

... rien à rajouter si ce n'est que j'en suis tombée amoureuse !
Imposant ! Splendide ! ..ses reliefs marqués, surtout à la tombée du jour, vers 17h, lorsque le soleil joue de ses ombres sur ses flans ...

Le Mont Dore culmine à 772m d'altitude. D'abord nommée Mont D'or lorsqu'on y avait trouvé quelques paillettes du précieux métal, la commune s'est ensuite appelée Mont-Dore avec la venue des missionnaires catholiques auvergnats.

Commune de la province Sud, sur la côte ouest qui partage avec Yaté la pointe extrême de la grande terre. Une des premières missions fut fondée par les pères maristes en 1855, non loin du Pont-des-Français. Le nickel y fut exploité dès 1875. Le Mont Dore est aussi connu car il a donné son nom à l'eau vendue en bouteille ; l'on peut recueillir cette même eau à la fontaine du col de Plum.

Le Club Santé du Mont Dore - PUB !

Situé au pied du Mont Dore, le Club Santé vous accueille tous les jours de la semaine dans un cadre dynamique pour satisfaire toutes vos envies de sport. Des cours de fitness traditionnels (CAF, Step), aux cours de boxe intensifs ou à loisirs (Kick, Full, Française ou Anglaise), vous ne saurez que faire !

Quelles que soient vos attentes : prise de masse musculaire, amincissement, raffermissement, amélioration de votre condition physique, etc.. vous serez suivis et conseillés par un prof de sport, Champion de boxe et médaillé de bronze aux Jeux Olympiques du Pacifique 2003.

Vous avez des objectifs précis ? Le Club Santé vous donne les moyens de les concrétiser en vous proposant de multiples activités et grâce à l'élaboration de programmes spécifiques et de suivis personnalisés adaptés à chacun. Alors n'hésitez plus, rendez-vous au Club Santé du Mont Dore !

1er Jour, lundi 24/06/02 - Aéroport de Tontouta

Dépaysement total !
Après avoir franchi l'ultime poste de vérification des papiers, nous récupérons nos sacs un peu cabossés de ces 21heures de vols... et sortons enfin de l'Aéroport de Tontouta.
Là, une question se pose rapidement à nous : "Comment rejoindre le Mont Dore ?" Le taxi ? un peu cher malgré notre impatience à rejoindre Romuald, et hors de question de l'appeler.
Nous optons finalement pour les transports en commun -l'occasion aussi de découvrir ces nouveaux paysages- et montons dans le 1er bus bleu qui passe en direction de Nouméa. Nous sommes alors immédiatement frappés par les passagers aux visages rayonnants, aux regards souriants, une dame se pousse pour me faire une place à ses cotés ; m'obligeant presque à m'y installer.. J'accepte avec plaisir ! Cela n'a rien à voir avec l'ambiance des transports en commun que nous connaissons !

A partir d'ici, commence un réel parcours du combattant aux nombreuses stations et changements de bus... Tontouta-Païta, Païta-Gare de Nouméa, Gare de Nouméa-Arrêt des Santals, Arrêt des Santals-Les Roches Noires, notre destination finale !
Le Club Santé du Mont Dore... nous montons les dernières marches et Surprise !!
Grands sourires pour tout le monde, grands yeux pour Romuald qui avoue-t-il "se doutait bien de quelque chose..."
Direction la plage, magnifique avec le Mont Dore, beau et imposant... Nous dégustons nos 1ères noix de coco fraîches -et certainement pas les dernières de notre séjour- creusées au fameux coupe-coupe auquel nous nous habituerons très vite.. Steeve surtout !
De retour de notre ballade, Romuald passe un coup d'fil à Andrée, son amie (que je nommerai dorénavant, et comme tout le monde, Ded') pour lui annoncer notre "débarquement" à l'improviste. Après quelques minutes, elle décide enfin de croire Romuald et nous nous donnons RDV au Nakamal "You Me" -là aussi, on s'y habituera vite !- pour y déguster un Kava "Un 100 pour commencer". Nous y faisons la connaissance de Ded' et ses amis, assis tous ensemble autour d'un bon feu, à la tombée de la nuit...
Cette 1ère soirée sur le Caillou sera courte, et après s'être rapidement installés chez Ded', nous sombrerons rapidement dans le sommeil...

Les vols en détails

ALLER
Samedi 22/06
16h30 Départ Strasbourg
17h35 Arrivée Paris
23h25 Départ Paris
- STOP à Singapoure -
Lundi 24/06 (heure locale)
5h10 Arrivée Sydney
6h40 Départ Sydney
10h30 Arrivée Nouméa

RETOUR
Dimanche 18/08 (heure locale)
13h25 Départ Nouméa
15h35 Arrivée Sydney
16h55 Départ Sydney
- STOP à Tokyo-
Lundi 19/08
6h35 Arrivée Londres
15h00 Départ Londres
17h05 Arrivée Paris
18h40 Départ Paris
19h45 Arrivée Strasbourg

24/06/2002 - Un rêve devenu réalité...

Ca y est ! Nos billets sont réservés et confirmés auprès de Qantas Airways... nous partons enfin pour la Nouvelle Calédonie !
Dates exactes : du samedi 22 juin au dimanche 18 août 2002.
8 semaines de vacances sur l'île la plus proche du Paradis...
Les préparatifs peuvent débuter, les sacs de voyages et affaires en tout genre jonchent rapidement le sol de notre appart' !
Qu'allons-nous emporter ?
Shorts, t-shirts, sandales et tongs ? Juillet dans le Pacifique Sud, c'est le plein hiver... Nous penserons donc à la petite laine pour les soirées fraîches.
Palmes, masque et tuba, affaires de Boxe pour Steeve ; appareil photo et pellicules pour moi.
Quelques cadeaux et affaires perso pour Romuald, d'autres pour faire Coutume et nos sacs sont bouclés : pas plus de 20kg chacun.
Nous sommes prêts à encaisser les 21heures de vol...

CARNET DE VOYAGE 2002